Le faible recours aux soins dentaires des patients toxicomanes est lié à de multiples facteurs :
- D'une part, ceux tenant aux patients : dépendance aux produits souvent accompagnée d’un certain degré de marginalité ; peur du jugement d'autrui ; image de soi dégradée ; expériences négatives de consultations dentaires ;
- D'autre part, ceux tenant aux praticiens, réticents à soigner ces patients qui sont réputés ne consulter que lors d’urgences douloureuses, ne pas respecter les rendez-vous , manquer de persévérance lors des soins programmés, présenter une anxiété exacerbée, enfin manquer de solvabilité et de couverture sociale.
Lors de la consultation, l'entretien avec le patient, même s'il n'est pas suivi de soins, peut permettre d'établir une relation de confiance et de dispenser utilement des conseils de prévention et, le cas échéant, d’orientation.